Lundi 20 mai
Lever à 6h 30. Petit déjeuner-buffet convenable, même si la serveuse a une curieuse méthode pour servir le café aux clients. Dès 9h 15, notre guide vient nous chercher. Il nous remet un appareil récepteur pour entendre ses commentaires même s’il se trouve à quelque distance. C’est un système très pratique que nous avions déjà apprécié à Florence. Et il nous emmène retrouver notre bus qui ne peut accéder à la rue de notre hôtel. Nous remarquons au passage le ministère de l’Éducation.

Le bus nous dépose près de la Place d’Espagne. Mais (nous le savions déjà !) elle est fermée et nous ne pourrons donc pas voir le monument à don Quichotte. Il nous dépose donc plus loin, près de la cathédrale.

(face au Palais Royal)
Et nous refaisons à pied le circuit d’hier mais à l’envers. Voici donc le Palais Royal, la Place d’Orient, et l’Opéra.



voulue par Joseph Bonaparte pour contempler la belle façade du palais

dominée par la belle statue de Philippe IV
Cette belle place est entourée de jardins et à l’opposé du Palais s’élève l’Opéra.

Depuis cette place, on aperçoit un peu plus loin le curieux dôme multicolore de l’église Santa Teresa et San Jose.

Sur les façades, alternent la brique et la pierre, les boutiques proposent des sandwiches aux calamars, et les cafés un chocolat épais mais délicieux.


(bocadillos = sandwiches)
Peu à peu, notre guide nous entraîne vers la Puerta del Sol. Certaines rues sont protégées de l’ardeur du soleil par de longues bandes de tissu coloré.


Tout ceci nous mène à la Puerta del Sol où se trouve le Conseil de la Présidence de la Communauté de Madrid, dans le bâtiment de l’ancienne Poste (la Real Casa de Correos). Nous revoyons avec plaisir notre ours préféré qui tente toujours de grimper sur son arbousier.


C’est sur cette place que se trouvent le kilomètre zéro, point de départ des grandes routes espagnoles, ainsi que la statue de Charles III.


Par de petites rues et le quartier des livres nous approchons de la Plaza Mayor.





Mais la Plaza Mayor, si animée hier, est aujourd’hui cernée de barrières métalliques car ici vont avoir lieu les processions liées aux fêtes de San Isidro, patron de la ville. Cependant, quelques personnes sont attablées devant un copieux petit déjeuner.


Et tout près, voilà le fameux marché San Miguel, que nous revoyons avec plaisir, avec ses nombreux étals et ses flâneurs qui font de cet endroit un haut lieu de la gastronomie.

Parvenus Plaza de la Villa, nous remarquons les armes de Madrid : l’ours et l’arbousier encadrés des attributs royaux, la couronne, le sceptre et le bâton de justice.


Plus loin, voici l’église cathédrale Castrense, l’Institut italien de la Culture et la belle façade est de la Almudena.



Nous retrouvons notre bus qui nous emmène à présent vers la gare d’Atocha et le Musée du Prado.

En attendant les billets, nous remarquons autour de nous l’église San Jeronimo el Real ainsi qu’une statue du peintre Goya.


Miguel a sélectionné pour nous quelques œuvres majeures qu’il nous commente :
La Descente de croix, de Roger van der Weiden, la Mona Lisa du Prado (moins fragile et restaurée que notre Joconde du Louvre), la Décapitation de saint Jean-Baptiste au Banquet d’Hérode, le Lavement des pieds avant la Cène du Tintoret (curieux effets de perspective), l’Adoration des bergers du Greco, l’Adoration des mages de Vélasquez (le peintre y a mis en scène les membres de sa famille), la Fête de Bacchus du même Vélasquez, la Forge de Vulcain, les Ménines, les Trois Grâces de Rubens, Charles IV et sa famille par Goya, la Maja vestida et la Maja nue ainsi que les deux célébrissimes Dos et Tres de Mayo du même Goya.
Cette longue liste ne peut prétendre remplacer les tableaux, mais ici les photos sont interdites !
En attendant l’heure de notre rendez-vous au restaurant, nous faisons un petit tour à pied dans le quartier.




au fond, le Théâtre espagnol et la statue de l’écrivain Calderon de la Barca

la statue de Federico Garcia Lorca
Il est presque 14h, l’heure de nous rendre au restaurant : très agréable, jolie salle et une suite de tapas que nous dégustons avec bonheur : jambon Serrano avec fromage, jambon tiède aux pommes de terre, tortilla aux pommes de terre, tout cela suivi de travers de porc grillés et frites. Un petit fondant au chocolat vient clore ce sympathique repas.




Après cette pause, nous avons fait un petit tour à la jolie gare d’Atocha, de style Art-Déco, qui abrite curieusement un jardin tropical où s’ébattent (et se multiplient à l’excès…) des tortues.


Nous voici parvenus devant le Musée Reina Sofia.


l’Oiseau Lunaire de Joan Miro
Notre guide de nouveau nous a montré et commenté quelques œuvres sélectionnées à notre intention.
La sculpture Camen de Miro, la Femme en bleu de Picasso, la Visite de l’Évêque de Guttierez, deux Dali, le portrait de sa sœur de dos à sa fenêtre, et Le Visage du Grand Masturbateur, Guernica de Picasso, et quelques toiles de Miro pour évoquer le cubisme.






Chacun commençait à chercher une chaise pour se délasser les jambes. Le bus nous a rapprochés de notre hôtel. C’est le moment de détente attendu : quelques emplettes, un rafraîchissement dans un café, dans une jolie salle où nous avons bénéficié d’une leçon d’espagnol : comment commander une bière pression blonde en espagnol ?


Demain, départ pour Tolède, la ville des Trois Cultures.
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