Samedi 28 septembre
Ce matin, après le copieux petit déjeuner-buffet au Q Hôtel, nous partons en bus dès 9h jusqu’au centre-ville pour visiter Cracovie.
À pied, nous pénétrons dans les Planty. Cet endroit a une histoire : la vieille ville était autrefois entourée de remparts. Mais au 19° siècle, l’enceinte fut détruite, les fossés comblés et l’espace ainsi libéré est à présent une oasis de verdure, un beau parc planté d’arbres majestueux et agrémenté de fontaines, de statues et de monuments à la mémoire de grands hommes polonais. Cette ceinture verte est un lieu de promenade très apprécié des Cracoviens.

En route vers l’Université Jagellonne, notre guide nous fait passer près de l’église Saint-François qui possède d’admirables vitraux de Wyspianski.


Remarquer en haut la main gauche et le visage (en jaune)
Cette église est toute proche du Palais épiscopal où fut reçu Jean-Paul II lors de son voyage en Pologne et de sa visite à Cracovie. Une mosaïque à son image est installée au-dessus de la porte d’entrée.



Mais voici l’Université, l’une des plus anciennes d’Europe, fondée dès le 14° siècle par Casimir le Grand et protégée par la reine Hedwige et le roi Ladislas Jagellon. Nous passons d’abord par le jardin des professeurs dont plusieurs furent arrêtés pendant la deuxième guerre mondiale.


L’édifice du Collegium Maius, d’abord appelé “Collège Jeruzalem“, présente une grande cour intérieure entourée d’arcades gothiques et d’où nous apercevons la Porte d’or au premier étage.


Juste au-dessus de la Porte d’or, l’horloge enclenche un petit manège musical qui fait tourner des personnages historiques.


La visite du Musée n’était pas inscrite au programme, mais un petit film nous a montré des scènes liées à la rentrée universitaire et des images de salles superbement meublées, avec des instruments d’astronomie de l’époque de Copernic (qui étudia ici en 1491, de même que, beaucoup plus tard, Karol Wojtyla, le futur Jean-Paul II).


Tout de même, j’aurais bien aimé voir le fameux Globe d’or datant de 1510 et sur lequel est indiquée pour la première fois l’Amérique nouvellement découverte !
Peu à peu, tout en admirant de superbes façades, nous nous rapprochons du Rynek. Cette belle place carrée est très animée et des calèches remplies de touristes y font escale.



Là, se dresse le beffroi, seul vestige de l’ancien Hôtel de Ville médiéval. En pierre et en brique, il fait plus de 70 mètres de haut et une horloge habille ses quatre côtés.


Mais au centre, ce qui attire tous les regards, c’est la Halle aux Draps qui abrite sous ses arcades des étals où sont vendus des souvenirs et des productions de l’artisanat traditionnel. Au premier étage, on peut visiter une riche collection de peintures et de sculptures.



Hélas ! nous avions perdu beaucoup de temps en début de matinée, si bien que nous n’avons pas pu visiter cet édifice magnifique, le symbole de la ville. Comment exprimer notre frustration ? Nous nous sommes contentés d’admirer le couronnement de pierres orné de mascarons : c’est toujours mieux que rien !…

Sur la place, se dresse la statue du poète polonais Mickiewicz. En face, voici la petite église Saint-Adalbert, carrée et surmontée d’un dôme métallique vert couronné d’une lanterne.


Mais le monument le plus important est l’église Sainte-Marie en briques, complétée de deux tours aux clochetons ouvragés. À l’intérieur, nous avons surtout remarqué le grand crucifix, les voûtes et le triptyque du maître-autel.

Depuis une fenêtre de la tour nord, plusieurs fois par jour, a lieu le hejnal (=le signal). De cette ancienne tour de guet qui sert aujourd’hui aux pompiers, un sonneur de trompette joue une mélodie de 5 notes qui annonçait l’ouverture et la fermeture des portes, et l’alarme en cas d’incendie ou d’attaque. Le souffleur termine son air brusquement et salue le public qui l’applaudit !

Tout à côté de l’église, une jolie fontaine est surmontée de la statue mélancolique d’un jeune homme coiffé d’un turban. Partout sur cette grande place s’alignent cafés et restaurants. Un lieu très animé !


Peu à peu nous approchons de la colline de Wawel, qui surplombe la Vistule, avec son château et sa cathédrale. L’ensemble est entouré de solides murailles jalonnées de plusieurs tours.





Du haut de la colline, on découvre un beau panorama sur la ville et son fleuve, la Vistule.

Le château médiéval de style gothique est à présent un musée que nous fait visiter l’ennuyeux Artur. Mais les photos sont interdites, sauf dans la cour intérieure entourée sur trois côtés par des galeries à colonnes et arcades comme celles qu’on voit en Italie.

Après quoi, nous pénétrons dans la cathédrale gothique, lieu du culte à saint Stanislas. À l’intérieur, reposent de nombreux personnages célèbres : saint Stanislas, le poète Mickiewicz, Casimir le Grand, Ladislas Jagellon, la reine Hedwige et tant d’autres… Mais là encore, il est interdit de prendre des photos. Alors, nous détaillons l’extérieur, la tour des Cloches d’argent, la coupole sombre de la chapelle Vasa et la coupole dorée de la chapelle du roi Sigismond.

et juste à sa droite la coupole sombre de la chapelle Vasa et la coupole dorée de la chapelle du roi Sigismond
Mais l’heure est venue de déjeuner dans une taverne typique où les serveuses sont en costume. Au menu : hors-d’œuvre de légumes, jarret de porc aux brocolis avec une sauce au raifort et en dessert des fruits frais en morceaux. Un moment convivial très bienvenu, avec nos nouvelles amies, bien entendu !




Naturellement, au fil de notre promenade, Cracovie nous a dévoilé d’autres aspects de son charme. Voici, en vrac, deux églises…


…le magnifique bâtiment du Séminaire Supérieur de Théologie…

…et deux images très différentes liées à Jean-Paul II, dont le souvenir est très vivace chez les habitants de Cracovie.


La gourmandise n’est donc pas un péché !…
Voilà une bien heureuse nouvelle…
Après le repas nous visiterons les mines de sel de Wieliczka.
Retour à : Voyage en Pologne
Prochaine étape : Les mines de sel de Wieliczka