Lundi 24 Septembre
Réveil à 7h 45. Ce matin, nous déjeunons vers 8h 15 dans la salle à manger rien que pour nous deux. Nous sommes les seules clientes, tout est pour nous : il faut se sustenter pour la matinée. Vient l’heure des photos-souvenirs, puis nous partons vers Uzès.
À l’approche du Pont du Gard, nous tentons de voir le bel aqueduc romain, mais impossible si on ne rentre pas sur le site, encore fermé à cette heure. Nous reprenons la route, avec la ferme intention de revenir dans l’après-midi. Trouver le Best Western d’Uzès est un jeu d’enfant. Évidemment, à 10h 30 les chambres ne sont pas prêtes, mais nous pouvons laisser nos valises dans la bagagerie sécurisée.
Le parking du centre-ville conseillé par notre hôte est très pratique : on peut y rester le temps qu’on veut.
Commence alors la découverte à pied de la vieille ville, toute petite derrière les boulevards qui remplacent les remparts disparus. Voici d’abord la Place aux Herbes qu’anime une fontaine. Elle est entourée de “couverts“, c’est-à-dire d’arcades abritant des magasins. Deux brasseries y ont installé leurs tables. On remarque deux jolies maisons à tourelles.
Passant par la très étroite rue Pélisserie, nous voilà à présent sur la place Dampmartin où de jolies maisons anciennes retiennent notre attention. Puis, par la rue Entre les tours, nous admirons le campanile en fer forgé de la Tour de l’Horloge, et peu à peu, nous approchons de l’Hôtel de Ville et du Duché, résidence des ducs d’Uzès depuis plus de 1000 ans. Mais il est midi moins dix et la prochaine visite guidée est fixée à 14h 40.
Nous prenons juste le temps de pénétrer dans la cathédrale Saint-Théodorit où on vénère surtout saint Firmin dont la figure en cire est allongée dans une châsse. L’intérieur de l’édifice est peint et on remarque de très beaux balcons de fer forgé. À l’extérieur, la cathédrale est flanquée d’un clocher étonnant en forme de tour appelé “Tour Fénestrelle”. On dirait la tour de Pise en plus modeste. Mais elle est très jolie et semble le symbole de la ville si l’on en juge par les cartes postales en vente dans les boutiques d’Uzès.
En attendant la visite du Duché, nous avons bien le temps d’aller à la Brasserie “Oh la Vache” qui propose pour plat du jour du lapin sauce moutarde-purée maison avec au dessert, au choix, pannacotta-coulis de fruits rouges ou tarte au citron. Tout cela nous mène à 14h.
Nous retournons donc au Duché. 14 personnes attendent le début de la visite, mais ici, “avant l’heure, c’est pas l’heure !” Et à 14h 40 pile, nous partons avec notre guide qui nous emmène d’abord dans les anciennes caves qui ne servent plus puisque les vignobles ont été vendus et qu’on n’y entrepose donc plus de vin. Ne restent que des fûts poussiéreux et d’antiques magnums de la Veuve Cliquot. Tout à côté, voici le jardin à la Française installé par le propriétaire qui semble un peu moins inspiré que le jardinier Le Nôtre.
Entrons pour la visite des pièces. Notre guide, en alternance avec un homme que nous avions d’abord pris pour un visiteur, nous présente l’intérieur, les différents meubles qu’on y trouve, les portraits des membres anciens et actuels de la famille. Une grande salle, une bibliothèque, la salle à manger, la chapelle gothique nous sont successivement commentées. Après quoi, les plus audacieux emprunteront l’escalier raide et étroit qui mène au sommet de la tour Bermonde d’où l’on découvre un superbe panorama de la ville.
Mais il est temps pour nous de partir pour le Pont du Gard. Le site, à présent entièrement clos, est toujours aussi beau. Il fait beaucoup de vent, mais le soleil est au rendez-vous et nous pouvons mitrailler tout à notre aise ce bel aqueduc romain. Quel bel ouvrage ! On ne se lasse pas de l’admirer.
Sous ses arches, coule le Gardon qui contient encore assez d’eau pour porter canoés et kayaks. Passant sur le premier étage jusqu’à la rive droite, nous avisons un petit bar d’où nous pourrons regarder le Pont tout en sirotant une bière. Mais, erreur ! Il est 17h, on ferme, on ne sert plus !
Tant pis, nous refaisons le chemin inverse (nouvelles perspectives, nouvelles photos), et rentrons à Uzès.
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