Nous voici à Broadway, la seule avenue du centre de Manhattan à ne pas couper les rues à angle droit. Elle suivrait, dit-on, le tracé d’un antique sentier indien…
Des affiches nous invitent à assister à des comédies musicales.
Nous avions rêvé de Mamma Mia ! mais la troupe fait relâche. Le Roi Lion ? Nous le laisserons aux enfants !
Non, notre choix s’est porté sur Un Américain à Paris, un clin d’œil de la part de deux Normandes à New York !…
Nous reviendrons ce soir pour le spectacle.
Le guichetier aurait dû nous prévenir : il faut s’habiller chaudement car ici, à 9 heures du soir en septembre, la clim’ fonctionne à plein régime. Nous sommes transies de froid. Heureusement, le spectacle, enlevé et amusant, nous réchauffe le cœur.
À la sortie, nous déambulons dans le quartier et débouchons sur Times Square.
Des travaux, du bruit, la foule des passants pressés, des personnages extravagants ou curieusement déguisés :
il faut se frayer un chemin dans tout cela !
Des publicités lumineuses pour des marques de bière ou des magasins d’électronique tournent en boucle.
Sur des panneaux lumineux, sortes d’écrans de cinéma, s’agitent des personnages de dessins animés…
…ou le panorama de Manhattan.
Et pour ceux qui s’intéressent à la finance, on peut suivre le cours du Nasdaq en continu. Les néons des pubs et des restaurants clignotent pour attirer les affamés.
Du bruit, beaucoup de bruit : ici, les travaux continuent la nuit, là, une rue est fermée à la circulation et un épais nuage de vapeur semble s’échapper des entrailles de la terre.
Ce sont des conduites de vapeur souterraines en surpression et les techniciens qui traitent le problème.
Comme il fait nuit, c’est l’occasion de faire un tour dans New York by night.
La 6° avenue nous mène au Rockefeller Center, sa tour, ses cafés, ses animations de toutes natures…
…sans oublier son célèbre Prométhée !
Et comme on peut monter tout en haut, nous pouvons admirer le spectacle fascinant de New York illuminée. Mais les photos ne donnent pas le résultat escompté. Il vous faudra donc imaginer cette fourmilière dorée, avec l’impression que la voûte céleste est tombée sur Manhattan. Et pour ceux dont l’imagination est en panne, on peut en avoir une idée en regardant l’affiche immense qui accroche le regard dès notre arrivée dans Brooklyn.
Plus loin, la cathédrale Saint-Patrick, illuminée elle aussi, nous attire.
Et nous remontons la 5° avenue qui, jour et nuit, offre aux regards et à la convoitise les merveilles du luxe.
Enfin, les yeux pleins de lumière et de rêve, nous regagnons notre hôtel.
On a bien raison de le dire : New York est “la ville qui ne dort jamais”. Nous aurons nous aussi bien du mal à nous endormir, car le bruit des travaux dure jusqu’au petit matin, et lorsque enfin nous parvenons à trouver le sommeil, les sirènes des voitures de police et le camion XXL des éboueurs ont vite fait de l’interrompre !…