Lundi 17 septembre
Ce matin, petit déjeuner vers 8h 30, au cours duquel d’audacieuses mésanges charbonnières sont venues voler notre brioche !!!

Après quoi nous partons vers Forcalquier où se tient chaque lundi un grand marché, annoncé comme l’un des plus importants de Provence.


60 km et de nombreux virages plus tard, nous arrivons à destination et déposons la voiture dans un champ en contrebas mis à disposition tout exprès. Mais cette fois, c’était vrai. De très nombreux exposants proposent de tout : des primeurs, des charcuteries, mais aussi des vêtements, des babioles, des objets en bois d’olivier, des minéraux, des nappes au motif provençal, des tabliers, des olives… Tout le monde peut ici trouver son bonheur.






Les appels des vendeurs se mêlent aux bavardages des badauds aux cabas bien remplis. Des cris, des rires, sous un chaud soleil. Une ambiance bien sympathique.
Pendant plus d’une heure, nous flânons parmi les étals et nous nous laissons tenter par quelques articles jusqu’à ce que certains commerçants commencent à plier bagage. Midi approche. C’est le moment de se reposer les jambes et de s’installer à la terrasse de l’Aigo Blanco. L’endroit est chaleureux et animé. On nous sert un parmentier de canard et deux boules de sorbet. Un bien agréable moment de tranquillité.

Pour digérer, l’idée nous vient de grimper à la citadelle. Du château, il ne reste que quelques pans de murs, mais au sommet de la butte, s’élève une chapelle. La montée est rude, par des ruelles pavées très pentues, mais de là-haut, sur la terrasse, la vue panoramique est superbe. Près de la chapelle, hélas fermée, un curieux carillon est posé là. Pour le faire fonctionner, il faut utiliser ses poings selon la technique traditionnelle.




Redescendons visiter la petite église dont l’unique chef-d’œuvre est l’orgue. Sur la place Saint-Michel, nous admirons une curieuse fontaine pyramidale de style Renaissance.




Mais l’heure s’avance et il nous reste 60 km de route sinueuse à parcourir. Nous quittons donc Forcalquier, ravies de cette découverte.

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À suivre : Dans les pas d’A. David-Néel