Après une superbe traversée de la campagne toscane, nous arrivons à San Gimignano, entourée de sa muraille.
On aperçoit une grosse tour et la porte percée dans le rempart est surmontée d’une bretèche qui renforce encore la protection de la ville. Notre guide nous montre sur un plan le circuit qu’elle va nous faire suivre.

Notre guide.

La bretèche au-dessus de la porte San Giovanni.
En arpentant les ruelles, nous remarquons à chaque instant des traces du passé :
ici, l’arc roman de la maison des chevaliers de Malte, là un symbole inséré dans le mur de briques.

Détail.

La maison des chevaliers de Malte.
Ou encore un objet métallique, joli mais dont je n’ai pas saisi l’utilité.

A quoi peut bien servir ce dragon?
Ici encore, la statue d’un évêque ou un lion couronné.

Le lion couronné.

Statue d’un évêque.
Chaque place, chaque mur, témoigne de cette période.
Nous passons devant un magasin de céramiques, de jolies pièces utilitaires ou de décoration.Et voici devant nos yeux ce qui fait la caractéristique de cette antique cité : une maison-tour, la première des 14 encore existantes sur les 72 que comptait la ville au XIII° siècle.Notre œil est irrésistiblement attiré par ces constructions très hautes, carrées, qui cherchent à atteindre le ciel.

Arc dei Becci e Cugnanesi.

Vue de la première maison-tour.
Est-ce un concours? Chaque propriétaire semble avoir voulu dépasser son voisin.
Ces bâtiments abritent à présent des hôtels ou des banques.

Tour devenue restaurant.

Tour abritant une banque.
Mais à l’époque de leur construction, elles étaient habitées par de riches familles qui avaient fait fortune dans le commerce du safran ou dans la teinture des tissus. Plus la tour était haute, plus la famille était riche et considérée.
Nous arrivons sur une place triangulaire au milieu de laquelle s’élève une fontaine. C’est la piazza della cisterna. Cette citerne procurait autrefois de l’eau aux habitants. Mais aujourd’hui, si on veut se désaltérer ou se rafraîchir, point besoin de boire l’eau de la citerne : à quelques pas, chez Dondoli, on trouve les meilleures glaces du monde !!

Dondoli, le champion du monde des glaciers.

La citerne.
Tout près, s’élève la Collegiata de Santa Maria dont la sobre façade est seulement éclairée par trois petits vitraux ronds.

La Collegiata de Santa Maria.
L’intérieur est célèbre grâce aux fresques qui recouvrent entièrement les murs : d’un côté, les histoires de l’Ancien Testament et , de l’autre, les histoires du Nouveau Testament. La fraîcheur de ces peintures est vraiment remarquable. Cette église abrite le cercueil en verre qui contient le corps de Sainte Fina, la sainte aux giroflées jaunes.
En sortant de la Collégiale, nous nous dirigeons vers le Palais Communal. Dans la cour, une loggia abrite une belle fresque représentant la Vierge et l’Enfant-Jésus.

Fresque de la Vierge à l’Enfant.

Edifices place de la cisterna.
La ville est perchée sur une colline et ses maisons sont entassées à l’intérieur des murailles.

Entassement des maisons à l’intérieur des murailles.
De là-haut, notre regard se perd dans la verdoyante campagne toscane.

Autre vue.

Encore une autre vue.
Et toujours ces hautes tours qui semblent nous surveiller.
Un peu plus loin, nous traversons un jardin d’oliviers pour accéder aux remparts d’où la vue plonge sur la ville, ses tours et ses toits rouges.

La ville vue depuis le haut des remparts.

Le jardin des oliviers.

Les maisons semblent se blottir autour de l’église San Agostino.
Après cette très intéressante visite, nous quittons cette belle cité, à travers la campagne toscane, ses vignobles et ses oliviers.

Vignobles et oliviers.

A travers les vignobles.
Et bientôt, tout au fond du paysage, dans la brume de chaleur, nous apercevons une dernière fois, se dressant sur leur colline, les hautes tours de San Gimignano…