Pour notre première découverte du Portugal, départ pour Obidos.
À la sortie de Lisbonne, nous traversons un paysage de collines couronnées d’anciens moulins, à présent remplacés par de modernes éoliennes : il y a beaucoup de vent par ici.
Des champs cultivés alternent avec des plantations d’eucalyptus et de nombreux petits villages s’étoffent de nouveaux quartiers.
Mais voici des remparts festonnant le sommet d’une colline : nous sommes à Obidos.

Les remparts d’Obidos
Laissant le bus près du grand aqueduc du XVI° siècle…

L’aqueduc d’Obidos
…nous entrons par une porte voûtée abritant un oratoire dédié à N-D. de la Piété.

Oratoire dédié à N-D. de la Piété
Il est entièrement décoré d’azulejos, cette jolie céramique où domine le bleu que nous rencontrerons un peu partout dans ce pays.
La rue principale s’ouvre devant nous avec ses maisons blanches rayées de bleu et d’ocre et ornées de fleurs.

Maisons rayées de bleu et d’ocre
De chaque côté, restaurants et boutiques de toutes sortes attirent le visiteur. En voici une qui propose de goûter à la ginja, une délicieuse liqueur de cerise servie dans une petite tasse en chocolat : ici, on mange le contenant après avoir bu le contenu…

Ici, on sert la ginja dans une tasse en chocolat
Bien entendu, si on a apprécié la dégustation, rien n’interdit d’acheter un flacon de ce délicieux nectar ! D’autres boutiques présentent au visiteur des tissus brodés, des cartes postales ou des céramiques parmi lesquelles le célébrissime coq de Barcelos devenu le symbole du Portugal. (Voir la légende du coq à la fin de cet article).

Le coq de Barcelos
Sur les murs de la rue, sont accrochées d’autres céramiques au thème religieux : on reconnaît aussitôt saint Antoine portant l’Enfant-Jésus…

Saint Antoine
…et la Vierge de Fatima.

La Vierge de Fatima
Plusieurs églises s’élèvent le long de cette rue. Saint-Pierre, un peu en retrait sur une placette pavée…

L’église de Saint Pierre
…et un peu plus loin Sainte-Marie, sur la place du même nom.

Façade de l’église Sainte Marie
L’intérieur est remarquable par son retable dédié à sainte Catherine et ses murs entièrement revêtus d’azulejos baroques.

Retable et murs revêtus d’azulejos
En ressortant sur la place baignée de soleil, au-dessus de la fontaine, se dresse le pilori, symbole du pouvoir municipal.

Fontaine et pilori
Nous reprenons la rue en sens inverse en direction du bus. S’élève alors le son du fado qui s’échappe d’une boutique où l’on vend des D.V.D. de ces complaintes nostalgiques typiquement portugaises, rendues mondialement célèbres par Amalia Rodrigues.

Boutique de fado
Près de la porte de la ville, une stèle rend hommage à Camoes qui a si bien chanté la saudade, un sentiment délicat et douloureux au goût de bonheur passé.

La stèle en hommage à Camoes
Un dernier regard et nous quittons cette jolie petite ville qui a reçu le surnom de “Cité des Reines” car pendant plusieurs siècles, les Rois du Portugal ont offert Obidos à leur épouse dans la corbeille de mariage.

Jolie vue sur la ville
En route vers Peniche, nous regardons une dernière fois la cité et ses remparts embrumés de soleil..

Obidos, ses tours et ses remparts

Obidos, vue de loin
(Pour qui s’intéresse aux légendes, voici celle du Coq de Barcelos :
Un pèlerin se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle fut accueilli un soir par une femme de ce village. Elle chercha à séduire son hôte mais celui-ci refusa. Pour se venger, elle le fit accuser de vol et il fut condamné à être pendu. L’homme implora Saint Jacques et il fut exaucé : avisant un poulet rôti que le juge devait manger pour son dîner, il lui dit que le coq allait se lever du plat et se mettre à chanter. Or, ce miracle se produisit ! Aussitôt libéré, le pèlerin reconnaissant façonna un monument en forme de coq. Cet animal devint le symbole de la région et plus tard de tout le pays…)
Je ne connaissais pas la legende du coq :::::::::merci
Quel travail vous faites !Je continuerai a revoir le Portugal ,ma tete et mes yeux sont
satures .A bientot .
Je m’appliquerai a regarder plus regulierement vos DEVOIRS !!!!!!!!!!!!