Mercredi 9 mai
Malgré la fatigue, la journée n’était pas finie et vers 19h, nous arrivions devant les salines qui s’échelonnent de Trapani à Marsala. Nous nous sommes arrêtés près de la lagune du Stagnone dont les eaux peu profondes et très salées ont favorisé l’apparition de salines qui, comme chacun ne le sait pas forcément, sont gagnées sur la mer, contrairement aux marais salants envahis par la marée.

Les îles Stagnone

Les salines
Nathalie la Strasbourgeoise nous a fourni de savantes explications sur l’exploitation du sel depuis la plus haute Antiquité. Les moulins à vent, qui s’orientent selon la direction du vent, permettaient de pomper l’eau et de moudre le sel. Et elle nous montre de loin une vis d’Archimède, système ingénieux pour recueillir l’eau et la remonter dans un bassin situé plus haut. Naturellement les techniques actuelles ont bien changé.

Le moulin hollandais à six ailes

Moulin américain et à gauche une vis d’Archimède
Elle nous a aussi expliqué comment les sauniers maîtrisaient l’art d’augmenter progressivement la teneur en sel de l’eau jusqu’à obtenir la salinité idéale de 27-28 degrés Baumé qui permet la formation de sel pur, prêt pour la récolte. Les petits monticules coniques peuvent alors sécher au soleil.

La récolte du sel
Nous bénéficions d’un bien joli coucher de soleil, mais l’endroit est peu à peu envahi par la nuit.

Coucher de soleil sur les salines

La nuit tombe sur les salines
Mais il ne fait plus bien chaud et nous avons hâte de rentrer à l’hôtel. Ce soir, nous zapperons le dîner, nous contentant de quelques fruits frais.

Dînette au New Hôtel Palace de Marsala
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