Après une longue route depuis Mexico, l’étape à Oaxaca était la bienvenue.
L’hôtel, très agréable, offre un service impeccable et une belle piscine extérieure… dont nous n’avons pas eu le temps de profiter !
Au matin, départ vers le site archéologique de Monte Alban, habité dès le 5° siècle par les Olmèques, puis par les Zapotèques, puis par les Aztèques, avant l’arrivée des Espagnols vers 1520. Il est situé sur un plateau, à 400 m au-dessus de Oaxaca.
Dès l’entrée, voici le portrait d’Alfonso Caso, un archéologue qui a laissé son nom aux campagnes de fouilles qui ont mis à jour les monuments.
Un plan et une maquette en précisent la disposition.
Voici d’abord la tombe 56.
Puis le jeu de pelote, bordé de gradins, très bien conservé.
Ce jeu est à la fois distraction et cérémonie rituelle, c’est un sport sacré dans lequel les mouvements de la balle reproduisent le mouvement des astres. Les joueurs se renvoyaient une grosse balle de caoutchouc en n’utilisant ni les mains ni les pieds, seulement les hanches, les coudes et les genoux, ce qui explique les protections rembourrées dont ils s’entouraient le corps. L’équipe vaincue était parfois sacrifiée après le jeu en offrande au dieu de la mort.
Plus loin, voici la place principale au centre de laquelle s’élèvent les édifices G, H et I qui devaient porter autrefois des pyramides.
À l’extrémité sud, se dressent des stèles dont certaines sont gravées.
Sur l’autre côté, l’édifice L montre le mur des Danseurs…
…ainsi nommé à cause des stèles représentant des hommes de profil, yeux fermés et bouche ouverte, dans des postures étranges.
Un patio surbaissé, bordé d’un portique dont il reste seulement le pied des 12 colonnes, clôt vers le nord la place principale.
De là, on aperçoit en contrebas la ville d’Oaxaca.
Le plateau, très venteux, est couvert de végétation pauvre et résistante, comme on en trouve à l’orée des déserts.
Les jacarandas et les oiseaux y mettent cependant une jolie touche de couleur !
Après un rapide passage au musée, nous rejoignons le bus tout en longeant les étals de chapeaux (bien utiles…). Notre guide nous a conseillé de goûter aux sorbets “faits maison” proposés par des vendeurs locaux. Je me suis laissé tenter mais j’aurais été mieux inspirée de m’abstenir : ils étaient délicieux et leurs parfums inattendus (pétales de roses, chocolat et même sauterelles…), mais les conséquences digestives se sont révélées désastreuses…