Après le repas, nous traversons la ville de Marsala pour rejoindre le bus. Nous y retrouvons les souvenirs liés au débarquement de Garibaldi.
Puis, pendant la petite sieste quotidienne, notre bus nous conduit jusqu’au bourg médiéval d’Erice, perché au sommet du mont San Giuliano. C’est une très haute falaise qu’on gravit à force de lacets, mais de la pente, on jouit d’un paysage magnifique sur les villages et les ports baignés par la mer Tyrrhénienne.
Tout là-haut, le bourg d’Erice aux rues pavées s’étend sur le plateau.
On y visite l’église, la Chiesa Madre, au plafond incroyablement décoré de stuc. On dirait une pâtisserie géante et pourtant l’ensemble est gracieux avec ses couleurs pastel. Deux représentations de la Vierge et un retable en marbre de Carrare ont retenu notre attention.
Puis par de petites ruelles en forte pente, nous avons longé des maisons aux patios fermés de grilles ou de portes en bois, tandis que notre guide nous y contait la vie recluse des femmes aux siècles passés, pendant que leurs maris étaient partis travailler en bas dans la vallée. Nous avons ainsi grimpé jusqu’à arriver au château, le castello di Venere, construit au sommet de la falaise à l’époque normande, au bord du vide.
D’ici, le panorama sur la plaine et sur la mer est somptueux.
La survenue d’un nuage et d’une petite brume a accentué l’impression de mystère et de beauté sauvage de l’endroit.
Et un accordéoniste, près de sa charrette décorée, nous a chanté sa sérénade.
Le retour vers le bus nous a fait longer bien des commerces de souvenirs.
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