En quittant le palais de Mateus, nous empruntons une route qui nous mène vers le Douro.
C’est tout un paysage de vignobles sur une terre sèche et caillouteuse.
Nous prendrons le déjeuner dans une quinta, un domaine viticole…
…où l’on nous accueille en musique.
Le personnel n’hésite pas à nous distraire…
…avant de passer aux choses sérieuses : et si vous nous achetiez quelques bouteilles de notre si bon vin ?
Après le repas et l’au revoir musical…
…la route se poursuit dans un décor admirable : ici, le paysage a été dessiné, façonné par l’homme.
En effet, dans cette région de vignobles qui produit le célèbre porto,
les pentes, les vallées, la moindre colline, le plus petit pouce de terre…
…tout est recouvert de vignes sur échalas, ou de champs d’oliviers ou de parcelles de maïs, cultivés en terrasses bordées de murets qui suivent chaque mouvement de terrain.
L’ensemble constitue un paysage d’une grande beauté.
À Pinhao, nous avons juste le temps d’admirer la gare dont les azulejos décrivent les coutumes et les travaux liés aux vendanges.
Le train, ici, transportait autant de tonneaux que de voyageurs.
Enfin, nous arrivons près du Douro que nous suivrons longuement par la route en corniche qui épouse ses rives. Le Douro déroule ses méandres au fond de la vallée. Il paraît qu’il charrie de l’or, d’où son nom. Il transportait surtout les barriques de vin de Porto sur les barcos rabelos, barques à fond plat adaptées à la navigation sur ce fleuve capricieux. Aujourd’hui, les camions ont pris le relais, ce qui est plus rapide et économique, mais certainement moins poétique…
Et des bateaux de croisière offrent au visiteur le plaisir d’admirer les coteaux cultivés avec tant de soin.
Mais la route est encore longue jusqu’à Fatima. En chemin, nous rencontrons nombre de viaducs et de ponts.
Détail curieux : dans cette région, des cigognes ont construit leur nid sur les pylônes des lignes à haute tension. (Photo prise de très loin et en fin de journée. Mille excuses pour la médiocre qualité du cliché…)
Peut-être envisagent-elles de faire installer l’électricité dans leurs demeures de branchages ?
La nuit approche : voici Fatima. Aurons-nous assez de temps pour découvrir le sanctuaire marial ?