Bien que sa fondation remonte à l’Antiquité, c’est l’époque de la Renaissance qui a marqué profondément Florence.
Partout, dans toute la ville, plane l’ombre des Médicis, contemporains de Louis XII et de François 1° : le palais Médicis, aux pierres bosselées et aux fenêtres protégées de lourdes grilles,
leur emblème, leur nom donné à une rue ou à une bibliothèque, le Palazzo Vecchio et la statue équestre de Cosme 1°, déjà admirée hier. De magnifiques façades évoquent cette période.
Guidés par la jolie Antonella, nous avons pu constater que Florence est une ville où tous les arts se sont épanouis.
Des milliers de chefs-d’oeuvre sont exposés à la galerie des Offices : citons pour mémoire les Giotto, ou Simone Martini, la Bataille de San Romano de Paolo Ucello, les Vierge à l’enfant de Fra Angelico ou de Filippo Lippi, l’Annonciation de Léonard de Vinci et bien sûr la Naissance de Vénus et la Primavera de Botticelli.
On peut admirer des fresques superbes dans cette ville comme celles qui ornent l’intérieur du Duomo, la cathédrale Santa Maria del Fiore.
Mais aussi celles que le moine Fra Angelico a peintes sur les murs des cellules et des pièces communes du couvent San Marco, scènes pieuses, propices à la méditation.
La chapelle des Pazzi est à elle seule un modèle de décoration.
Brunelleschi a réalisé le Dôme de Santa Maria del Fiore, technique rare pour l’époque. Et Giotto est l’auteur du Campanile qui se dresse tout à côté.
La façade de cette cathédrale est absolument magnifique.
Les détails architecturaux foisonnent.
Le tympan.
Les toitures de cet ensemble architectural sont en parfaite harmonie.
Ghiberti y a réalisé la Porte du Paradis qui orne le Baptistère.
Bien d’autres églises s’élèvent dans la ville : Santa Croce ou encore Santa Maria Novella.
Des sculptures se dressent sur les places, comme celle du dieu de la mer, au centre de la fontaine sur la place delle Signoria.
ou les œuvres magnifiques qui se dressent sous la loggia des Lanzi, sans oublier la copie du David de Michel-Ange, dont l’original est le point phare de la galerie de l’Académie.
Voici à gauche L’enlèvement des Sabines
et à droite Persée tenant la tête de Méduse de Benvenuto Cellini.
Rossini y a vécu,
l’astronome et cartographe Toscanelli aussi,
de même qu’Andersen et Masaccio,
Dostoïevski y a écrit L’Idiot.
Savonarole y a été exécuté
Michel-Ange, Dante et Machiavel y ont leur tombeau dans l’église Santa Croce.
Son ponte Vecchio, l’un des rares ponts encore habités, offre une profusion de bijoux et de joaillerie.
On y travaille le cuir, sous forme de gants, de chaussures, de vestes ou de bagages, mais aussi la céramique.
En somme, une ville EXTRAORDINAIRE…