D’abord appelée Villa Real lorsqu’elle fut fondée par les Espagnols au milieu du 16° siècle, San Cristobal de las Casas porte à présent le nom de Bartolomé de las Casas, évêque de la ville et protecteur des Indiens à l’époque de la colonisation. C’est une ville très agréable aux jolies maisons colorées qui a gardé un fort cachet colonial.
Ici, une église ocre vif…
…là, un bâtiment à colonnades…
…là encore, un kiosque au milieu d’une place centrale carrée.
Partout le long des rues, des familles indiennes proposent leur production agricole ou artisanale : tissus…
…fruits et jus de fruits…
…objets en bois…
…laine de moutons noirs et tant d’autres choses !…
Nous avons rendez-vous avec notre guide devant la cathédrale dont la façade ocre est de style baroque.
Mais Edoardo nous dirige vers San Domingo, une église également de style baroque dont la façade encadrée de deux clochers est extraordinairement ouvragée : colonnes, niches, statues, décors floraux… on dirait un retable géant ouvert à tous les vents.
L’intérieur est splendide. On remarque plus particulièrement un retable doré à la feuille et une chaire recouverte d’argent, tout à fait extraordinaire.
Dehors, sur le parvis, c’est le marché municipal. On y trouve de tout : des textiles brodés, des hamacs, des fruits et légumes de toutes sortes.
Les vendeurs masquent leur visage. Ici, les photographes ne sont pas les bienvenus car pour un Maya, une photo vole l’âme du sujet photographié. Nous choisissons quelques fruits, mangues et pamplemousses, que nous offrirons à nos hôtes, car ce midi nous sommes invités à partager la table d’une famille maya.
En cours de route, nous apercevons une habitation traditionnelle.
Puis, après un arrêt à San Juan Chamula, (Voir page suivante : San Juan Chamula, un village tzotzile ) nous voici devant la maison de nos hôtes mayas.
Dans l’entrée, près de l’autel domestique orné de fleurs, la photo du couple en costume local.
Dans la cuisine sombre, deux femmes préparent les galettes de maïs sur un feu de braises posé à même le sol de terre battue.
Pendant ce temps, deux autres femmes confectionnent le guacamole avec les avocats que certains d’entre nous ont apportés.
Au menu figure également le Brasero, une recette locale de porc en sauce qui mijote sur un chauffe-plat maya appelé justement… brasero !
Voici donc notre menu :
Une énorme coupe de fruits frais complète ce repas. Un joli moment de détente.
Le soir, notre programme prévoit un repas-spectacle. Des danseurs aux costumes somptueux et colorés nous offrent toute la soirée des danses traditionnelles…
…qui ont ravi le public.