Angkor, but ultime du voyage.
D’abord, Angkor Thom.
Une enfilade de démons portant le grand Naga (le serpent sacré) nous mène à la porte sud.
L’itinéraire de visite commence par le temple du Bayon et sa tour de 45 mètres de haut, ornée de 4 visages de pierre tournés vers les 4 points cardinaux.
La première enceinte porte de merveilleux bas-reliefs représentant des scènes de guerre ou pêche mais aussi de superbes danseuses célestes.
Ce temple comporte en tout 172 visages parfaitement conservés et … si semblables aux nôtres à 800 ans de distance !
De nombreux singes habitent ce site où se trouvait le palais royal. On y voit encore le Phimeanakas, temple-montagne en forme de pyramide avec sa galerie couverte et son bassin des femmes.
De la Terrasse des Eléphants,
on rejoint la Terrasse du Roi Lépreux par un couloir de pierre sculpté de danseuses, les Apsaras ou de divinités à face de rapace appelées garudas.
Plus loin, voici le Ta Prohm, temple laissé en l’état et où les gigantesques fromagers enserrent les murs avec leurs racines. Certaines sont si grosses et enchevêtrées qu’elles donnent l’impression d’empêcher l’édifice de tomber.
Et après le déjeuner, voici Angkor Vat, la splendeur absolue! Ce temple-montagne en grès et latérite, dédié à Vishnou, forme un immense rectangle de plus d’un kilomètre de côté, avec plusieurs enceintes successives.
De magnifiques bas-reliefs recouvrent entièrement l’extérieur de la deuxième enceinte, protégés par une galerie. Ils illustrent des épisodes du Ramayana et du Mahabharata. Ces enceintes enferment un édifice central en gradins dont la plate-forme est coiffée de cinq tours en forme de fleurs de lotus. Le temple se reflète dans un plan d’eau, couvert de lotus lui aussi.
Magnifique !
Les plus courageux, malgré la chaleur et la fatigue, grimperont au sommet pour jeter un dernier regard sur ce site incomparable.
Au retour, au restaurant, nous retrouverons les Apsaras, bien vivantes celles-là, dans un spectacle de danses kmères.
Vêtues de costumes aux couleurs vives rehaussées d’or, elles adoptent les postures ancestrales avec grâce et légèreté au rythme d’une musique traditionnelle envoûtante.