Ancienne cité détruite par un incendie, Kostroma fut reconstruite à la fin du 18° siècle, selon un plan en éventail, les rues principales partant toutes de la place centrale en fer à cheval.
C’est sur cette place que s’élève la tour de guet pour la lutte anti-incendie : de style classique, son centre en forme de temple grec est surmonté d’une tour centrale jaune et blanche.
Construite sur les bords de la Volga…
…Kostroma était une ville marchande prospère, célèbre pour son commerce du lin et les bateaux anglais accostaient chaque jour sur ses quais.
Les galeries marchandes à colonnes, surmontées d’un beffroi et d’un clocher, abritent toujours des commerces et les producteurs locaux viennent y vendre leurs légumes et leurs fruits ainsi que les champignons et les baies sauvages qu’ils ont cueillis.
La ville possède deux statues importantes : celle de Lénine qui montre le chemin à suivre…
…et celle de Ivan Soussanine, paysan de la région qui sauva de la mort le tsar Mikhaïl Romanov en guidant les Polonais à sa poursuite vers une zone marécageuse, au péril de sa vie.
Kostroma est le berceau des Romanov et dans le palais des boyards, un musée évoque la vie des tsars de cette famille et de leurs proches à l’aide des portraits et des documents exposés.
Ce palais des boyards est construit à l’intérieur du monastère Saint-Hypatius, fondé par un aïeul de Boris Godounov. Entouré d’une enceinte avec des tours, il abrite la cathédrale de la Trinité, aux bulbes dorés, célèbre pour ses icônes et pour les fresques de Nikitine.
Les femmes ne pénètrent en ce lieu qu’avec un foulard et un vêtement long. Heureusement pour les touristes imprévoyants, une vraie garde-robe permet de respecter cette obligation, même si toute idée de mode ou d’élégance doit ici être oubliée.
Derrière le monastère, a été reconstitué un musée d’architecture en bois, comme dans plusieurs autres villes de l’Anneau d’Or.
Un autre monument richement décoré est l’église de la Résurrection “sur la Debra”, toute en briques rouges et surmontée de cinq bulbes gris.
Avant de quitter la ville, nous jetons un dernier regard sur son blason, un navire aux voiles gonflées par le vent…
…et sur la Volga, qui fit la richesse des négociants de Kostroma.