Dimanche : lever à 6 h 45. Petit déjeuner dans la salle à manger où nous avons pris l’apéritif hier soir. Le buffet est agréable et bien approvisionné et le service attentif.
Vers 8 h, départ à pied pour retrouver le bus qui ne peut s’approcher de l’hôtel car les rues ici sont étroites. Nous photographions rapidement quelques monuments en passant.
Et en route pour l’Etna. Nous avons prévu des vêtements chauds car nous serons en altitude et le vent accentue la fraîcheur. De jolis villages ont poussé au pied du volcan et nous avons de belles échappées sur le sommet enneigé. Arrêt-photo parmi les genêts en fleur.
Plus nous approchons, plus les traces des éruptions du volcan sont visibles : la route serpente au milieu d’un sol noir et granuleux ; ici, seul le toit d’une maison émerge, témoin de l’épaisseur de la coulée et de la violence de l’éruption.
Et nous commençons l’ascension du volcan pour voir un cratère de près.
Plusieurs possibilités s’offrent aux visiteurs : la montée par télécabine puis voiture 4X4, qui permet de voir un beau cratère après une randonnée à pied. Ou alors on peut faire le tour d’un cratère situé derrière un restaurant.
On peut aussi préférer un itinéraire plus simple. Ce dernier nous semble plus adapté. Le chemin à peine tracé serpente dans la poussière de lave. De gros blocs noirs voisinent avec des morceaux plus petits et des billes de lave mêlées à d’autres billes plus rouges, chargées de fer. Le sentier mène à une coulée qui date de 2001. On peut voir un cratère de tout près et un autre de profil un peu plus loin.
Dans ce paysage lunaire, mousses et lichens colonisent à nouveau ce sol de lave, dont la fertilité attirera à nouveau des occupants. Et déjà, une coccinelle égarée y cherche d’improbables pucerons.
Retour tranquille, avec en prime une vue superbe sur la plaine en contrebas. Il reste quelques instants pour quelques emplettes, mais il semble impossible d’obtenir ici des timbres, alors on a acheté un joli calendrier.
Le repas au restaurant Crateri Silvestri est délicieux mais vraiment trop copieux: chaque part aurait suffi pour trois personnes. Une infinité d’antipasti aussi variés que délicieux ont précédé la double assiette de pâtes (à la tomate et raviolis).
Après cela, un plat de viande : deux fines tranches de porc, une saucisse et des pommes de terre sautées. Naturellement, on avait droit à un dessert : cannelli à la ricotta et à la poudre de pistache accompagnés de tranches d’ananas et de melon.
Un verre de vin (très bon, celui-là) et de l’eau à volonté. Quel repas ! Il va falloir digérer tout cela. Pas étonnant que plusieurs voyageurs s’endorment dans le bus en ce début d’après-midi sur la route de Taormina…
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À suivre : Taormina, la perle de la Sicile