D’Obidos, notre itinéraire nous mène à Peniche.
Au premier regard, je trouve l’endroit un peu kitsch : les immeubles du bord de mer évoquent La Grande Motte ou Benidorm…
…le Grand Hôtel fait “tape-à-l’œil” …
…et N-D. de Fatima semble bien isolée au carrefour.
Mais c’est un port de pêche important sur lequel veille la fortaleza, une citadelle munie de bastions et d’échauguettes qui fit pendant un temps office de prison.
La ville est située dans un site magnifique : sur la côte, alternent dunes et rochers tourmentés en forme de piles d’assiettes.
Au cap Carvoeiro, le souffle du vent est prodigieux et les vagues impressionnantes.
Nous sommes tout près des îles de Berlonga, spot recherché des surfeurs de haut niveau.
La lande désolée est dominée par un phare.
Nous quittons cet endroit venteux mais magnifique, traversons des villages en pleine expansion : celui-ci aligne ses quartiers neufs au pied d’une colline surmontée d’un ancien moulin à vent.
Des carrières de marbre sont exploitées dans cette région.
Tout ceci nous a mis en appétit. Le restaurant O Palacio dos Leitos…
…nous propose la spécialité locale : le cochon de lait grillé.
Tout simplement délicieux…
Après le repas, direction Sintra.
De très loin, on aperçoit, perché sur l’un des points culminants de la serra, le palais de la Pena qui n’est pas sans évoquer les châteaux romantiques de Louis II de Bavière.
Mais ce monument ne figure pas à notre programme. Par une route bordée d’orangers et de citronniers, nous arrivons dans la ville, classée au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.
Le bus nous dépose dans la partie basse de la vieille ville, tout près du Palais Royal, dont les étranges cheminées blanches coniques jaillissent des cuisines.
Passant près du pilori, dont on sait à présent qu’il symbolise le pouvoir municipal…
…nous voici devant la façade du palais.
On reconnaît tout de suite sur l’aile droite le style manuélin :
Les fenêtres géminées sont dotées d’un décor très caractéristique, à base d’éléments marins comme des cordages ou des ancres, ou de nombreux éléments naturels (fruits, fleurs, rameaux…).
L’ensemble est très beau. De là, si on lève les yeux, on remarque que la ville étagée est couronnée de remparts : c’est le Castelo dos Mouros (le château des Maures), réduit à présent à une enceinte crénelée qui serpente sur les pentes du sommet et s’ouvre sur le vide.
À mi-pente, le Sintra Boutique Hôtel offre un superbe panorama.
Tout près, un autre grand hôtel domine la vieille ville.
De l’autre côté, on aperçoit l’Hôtel de Ville, joliment niché au milieu des maisons.
Le centre de la vieille ville est occupé par de nombreux restaurants…
…qui proposent tous les plats typiques de la région, comme ces sardines préparées dans un plat en cuivre.
Bien entendu, on peut ici admirer et acheter des carreaux d’azulejos.
Par Cascais et Estoril, nous rentrons à Lisbonne.