Qui dit “Argentine” pense aussitôt “lamas” et “toucans”. Mais j’ai vu dans ce pays quantité d’autres animaux qu’on ne rencontre pas chez nous (sauf dans les zoos, évidemment !).
Dans le Parc National de la Terre de Feu, nous avons croisé un rapace diurne (probablement un faucon) marchant sur le chemin sans crainte de la circulation et des oies sauvages au bord de l’eau. Fuligules et moineaux argentins peuplent cette région où se multiplient les castors. (Voir “Le Parc National de la Terre de Feu“).
La mini-croisière sur le canal Beagle nous a permis d’apercevoir quantité de cormorans préoccupés de fonder une famille. Ces oiseaux cohabitent avec des mouettes et des goélands mais aussi avec des otaries et lions de mer qui, à cette époque, élevaient également leur progéniture. Mais pas de manchots de Magellan : l’île Martillo n’était pas prévue au programme… (Voir “Croisière sur le canal Beagle“).
En arrivant en Patagonie, je pensais voir des troupeaux de vigognes et de guanacos, mais seuls quelques bovins ou chevaux pâturaient dans la steppe. Par contre, près du lac Argentino, oies sauvages et flamants roses fréquentaient les mares et les plans d’eau. (Voir “El Calafate“).
Dans ce pays si friand de viande grillée, on imagine sans peine que nombre de bœufs et de moutons sont élevés dans la pampa où nous ne sommes pas allés…
Dans les villages andins, nous avons vu des lamas domestiques.
Crachent-ils vraiment quand on les énerve, comme le prétend le capitaine Haddock ?
J’ai eu la prudence de ne pas les gratter sous le menton pour le vérifier… Sur les routes, quelques troupeaux de chèvres cheminaient sans pasteur…
…et, dans les rues, les chiens errants nous observaient de leur regard mélancolique.
Au restaurant Parador de Las Cabras, un joli passereau jaune d’or avait fait son nid…
…dans une poterie posée sur une branche tout exprès.
Mais si l’on veut vraiment voir beaucoup d’animaux, c’est au nord-est, dans la région d’Iguazu, qu’il faut aller.
Voici un petit échassier, du genre vanneau…
…et son petit.
Puis deux jolis passereaux : l’un prenait son déjeuner …
…l’autre voletait de branche en branche au pied des chutes.
En pleine nature, sur le parcours supérieur, les coatis nous accompagnaient dans notre balade.
Un toucan était perché…
…au-dessus de deux lézards qui rampaient parmi les herbes.
Au bord de l’eau, le long du parcours inférieur, un cormoran se lissait les plumes…
…tandis que les condors surveillaient ce merveilleux endroit.
Sur le parapet des passerelles, de jolis papillons offraient les écailles de leurs ailes au soleil sans crainte de la foule.
Un autre nous attendait au restaurant près des chutes…
…ainsi qu’un insecte assez impressionnant.
On retrouve tous ces animaux dans le merveilleux Parc aux Oiseaux, au Brésil, juste de l’autre côté de la frontière. Et là, c’est un festival :
Des ibis rouges…
…des gallinacés dont j’ignore le nom…
…des sortes de pintades…
…des flamants roses…
…des toucans…
…et des rapaces diurnes…
…et nocturnes occupent la première partie du Parc,
en compagnie de singes qui font la sieste.
Un casoar au casque bleu et à l’œil sévère nous indique la direction de la volière aux aras et aux perroquets.
Que de cris et de couleurs ! Des rouges, des bleus, des jaunes, des verts : la palette du peintre est entièrement utilisée.
Nous avons même vu un perroquet timide!
Avant de sortir du Parc aux Oiseaux, ne manquez pas la section réservée aux papillons. Ils sont malheureusement toujours en mouvement, ce qui ne facilite pas le travail du photographe. En voici cependant quelques-uns qui ont accepté de tenir la pose :
Quel bel endroit !
Mais l’Argentine nous laissait une dernière surprise. Ici, les fils électriques sont dans la plupart des régions surchargés de petites boules ou pelotes, dont la présence me semblait incompréhensible.
Mais la guide m’a donné la solution.
Le croirez-vous ? Ce sont les nids de petits passereaux !
Ces ingénieux animaux cherchent-ils donc à installer (illégalement !) le chauffage central dans leur petite maison de brindilles ?…