Gastronomie.

Le pain ouzbek est un délice.

Rond, plat, marqué de petits trous, il est servi tout chaud et croustillant. Lors de notre visite à Ayaz Kala, avant le déjeuner sous la yourte, nous avons assisté à sa fabrication dans un four traditionnel.

Celui-ci se présente comme une sorte de sphère creuse avec un orifice au sommet. Au fond, de la braise rend les parois brûlantes.

Une femme est arrivée, portant dans une serviette la pâte prête à cuire.

D’un geste brusque et précis, elle a jeté le rond de pâte le long de la paroi intérieure du four et l’a tassé à l’aide d’un tampon de tissu.

Au bout de quelques minutes, elle a détaché le pain cuit pour retirer les éventuelles traces de cendre.

Le goûter tout brûlant était un régal!

Sur les marchés, on trouve toutes sortes de ces pains, parfois décorés de dates ou de textes, qui répandent dans l’atmosphère une odeur bien appétissante.

Naturellement, on ne mange pas que du pain dans ce pays. La table est toujours bien garnie lorsqu’on se présente pour un repas.

De nombreuses assiettes, coupes ou ramequins remplis d’entrées variées, crudités, légumes cuits ou pâtes, attendent les convives.

La viande y est souvent bouillie ou en sauce, coupée en petits morceaux ou en lamelles au milieu de légumes variés.

Viande en sauce et frites.
Délicieuse recette de viande en marmite.
Au menu, chou farci.
Nous avons dégusté un jour des brochettes de mouton parfaitement dorées et très digestes, contrairement à ce que répandent les mauvaises langues.
Délicieuses brochettes de mouton.
Bien entendu, il faut goûter le plov, plat national ouzbek à base de riz, de légumes et de viande de bœuf ou de mouton.
La fabrication du plov.

Nous en avons mangé dans la maison d’un brodeur. Sa femme l’a fait longuement mijoter dans une marmite à fond arrondi.

Et voilà le résultat!

C’est très bon.

Nous n’avons pas mangé de poisson, mais on trouve sur les marchés des poissons ouverts en deux, séchés et fumés.

Etal de poisson séché sur un marché local.

Les marchés justement, très colorés, débordent de fruits et de légumes.

Et les étals d’épices odorantes parfument l’atmosphère.

On y trouve aussi des petites boules de fromage sec, de chèvre certainement, fabriquées à partir de caillé.

 Lors de notre séjour, c’était la pleine saison des pommes, des melons et des pastèques qui s’offraient, non seulement sur les marchés mais aussi par milliers le long des routes, à la gourmandise des passants.

Les gâteaux m’ont paru moins recherchés dans leur goût et leur présentation assez lourde.

Bien sûr, pour arroser tout cela, de l’eau, une bonne bière fraîche, du thé vert et l’inévitable vodka qui a plus de vertus qu’on ne saurait croire :

Elle jouit ici de la réputation (apparemment justifiée !) d’éviter la tourista aux systèmes digestifs les plus délicats…

Fleche droite vert

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *