Dernier jour au Cambodge. De Battambang, nous nous dirigeons tout droit vers l’aéroport de Phnom Penh.
En cours de route, nous faisons halte dans un village de potiers. Le premier atelier propose à la vente des petits articles de vie quotidienne : photophores ajourés, minuscules théières ou cochons-tirelires.
Mais cette famille s’est spécialisée dans la fabrication de “fours”. Il s’agit en fait de pots à feu, de la taille et de la forme d’un gros pot à fleurs. Le fond surélevé est percé de trous circulaires et, juste en-dessous, une grosse fente permet un bon tirage et l’évacuation de la cendre.
Cet objet, très facile à transporter, fonctionne avec du charbon de bois. C’est l’équivalent cambodgien de notre réchaud.
De l’autre côté de la route, une autre potière a pris le temps de réaliser intégralement devant nous un récipient à couvercle. Sa gentillesse n’a d’égale que sa patience. C’est pourquoi nombre d’entre nous souhaitent acquérir une de ses productions. Elle rayonne de bonheur !
Toute pauvre qu’elle est, elle a cependant à cœur de glisser un petit coquetier gratuit dans chaque paquet. Bientôt les journaux viennent à manquer pour emballer nos achats. Elle demande alors à sa fille d’une dizaine d’années de lui trouver du papier.
C’est ainsi que certains d’entre nous ont la surprise d’emporter en France, en guise de paquet, une page de cahier de mathématiques et même un bulletin scolaire de l’année précédente !…